DELIRE-GRAPHIQUE
Le geste de la scription vient mourir dans la trace. L’œil de la de-scription remonte de l’écriture ; visible, à l’action invisible et qui serait à son fondement. Ainsi un corps et un tempérament sont supposés voire devinés à travers aléas et nécessités de la main traçante.
Toute écriture, tout griffonnage valent signature, nous dit-on hâtivement !
Certes sous le graphe gît la griffe, mais le champ de l’art exige efflorescences et débordements, détours et détournements. Les signes prennent congé du sens et s’agitent au petit bonheur, annexant taches informes et menues lignes hors formule.
Oubliez le texte et broutez la texture ; en récompense une faune et une flore sauvages ; leçons de choses insolites initiés par l’école buissonnière.
Imed jemaiel, mars 2018
Vernissage & ambiance